samedi 18 août 2012

Basel!

Nous revoilà à Bâle, comme il y a presque exactement un an, pile au même endroit que le chapiteau de Young Stage l’été dernier. Cette fois-ci, il y a drôlement plus de caravanes! Ce soir c’est la première médiatique dans Basel et la salle est pleine à craquer! Vive les grandes villes, parfois… je n’ai pas fait autant de petits villages que Simon mais les trois derniers, je crois qu’on n’en entendra jamais parler dans les guides touristiques suisses. À moins de s’intéresser aux terrains vagues et aux mouches noires… Ça se peut.

On est installés ici depuis 2 jours et ça n’a pris de temps pour que tout le monde s’approprie et s’installe son petit chez-soi. Tout le monde a déployé son auvent, sorti les chaises, les tables, les vélos, le barbecue et même les piscines gonflables !!! Pas de farce!  C’est vrai qu’on est ici pour une dizaine de jours et que personne n’aura a plier bagage d’ici 48 heures, pour une fois.

C’est drôle parce que c’est toujours les mêmes gens mais jamais les mêmes voisins, puisque c’est premier arrivé, premier installé. Cette fois on est entre la France (Charlotte) et l’Espagne/Allemagne (Josune et Manuel). Moi j’aime ça la diversité culturelle! Surtout quand ça leur permet à tous de se foutre de notre gueule : Ahahah, les québécois!!! Simon qui est encore congestionné et qui attrape une sinusite ou la gastro (c’est selon la saison) quand je suis là… Et moi qui viens faire un tour pour me retrouver à l’hôpital en plein choc anaphylactique ou encore  pour me casser une patte et marcher avec des grosses bottes en plein mois d’août. On-est-beaux. Ils ont bien raison de nous taquiner mais je nous aime pareil.

Mais malgré nos péripéties douloureuses et désagréable, on a trouvé le temps de s’adonner au meilleur sport estival du moooooooooooooooooooooooonde!!! Et ça se résume à se garocher dans le Rhin à un endroit pour se laisser porter par le courant jusqu'à ce qu’on voit la plage et tenter de la rejoindre avant de se rendre en Allemagne comme Simon a failli faire hier… Moi je pensais qu’il me suivait de près?!

C’est-tu assez étonnant et rocambolesque à votre goût, ça?! Moi je dis que c’est juste TROP malade et en même temps très dommage de ne pas pouvoir prendre ça en photo, mais je vais essayer de vous expliquer;

Après s’être procuré un sac imperméable pour nos effets personnels qui se transforme en ballon-flotteur pour la descente (meilleur investissement de la journée… tsé parce qu’il est en forme de poisson en plus!), on s’est tounuté sur le bord du Rhin et on a sauté à l’eau. Il y a beaucoup de courant, c’est pourquoi l’eau est très belle et qu’ils réservent deux voies aux nageurs  et deux autres aux cargos.  Entre ces deux voies, il y en a d’autres, inutilisées, pour la sécurité! C’est rare que cargos et baigneurs partagent le même plan d’eau, quand même, mais le Rhin est large ici, un peu plus qu’à Mainz aussi. Je ne pense pas qu’on a sauté du plus loin qu’on pouvait pour descendre le fleuve mais on a quand même dû faire un bon 500 mètres en nageant doucement sous les ponts avant d’arriver à la plage. Et d’ailleurs, avec tout le courant qu’il y a, dès que tu voies la plage, t’as intérêt à nager pour de vrai dans sa direction parce que sinon tu va débarquer vraiment plus loin… comme la première fois quand je suis sortie de l’eau en parlant à personne parce que Simon n’était plus derrière moi. Je l’ai retrouvé… 20 pieds plus loin, accroché à son flotteur comme à une bouée de sauvetage en train de me faire des faces de Si-je-ne-m’en-sort-pas-je te-lègue-mes-bas-de-laine-et-mon-poivre-de-Malabar.

Mais il est pas mouru. Tout ça pour dire qu’il y a du courant. Et que je vais y retourner tous les jours pendant qu’on est à Bâle!


Clic-clic pour aggrandir; on voit deux personnes en train de descendre le Rhin avec leur flotteur orange.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire