vendredi 24 février 2012

Bonjour!






Ça sentait le printemps à Wohlen, la fin de semaine passée!


jeudi 23 février 2012

(...)

Rien à l'horizon, capitaine...
Je confirme seulement, après vérifications, que Simon vivait bel et bien entre un chemin de fer et un cheval (qui pue) mais qu'il a maintenant déménagé dans un champ (bouetteux) loin du chemin de fer et proche de rien. Rien de mieux pour vrai forain sous un ciel bleu :)

Sur ce, merci à Francois Pérusse qui me rapelle constamment: ''T'as voulu v'nir din pays d'l'est, ben te v'la din pays d'l'est!''. Et encore, on est meme pas dans l'est. À bientot, matelots!

mercredi 8 février 2012

Schi in Scheffau

Si on sort de la Rhénanie-Palatinat, qu’on traverse la Hesse puis Bavière et qu’on chante à tue-tête pendant 5 heures, on se retrouve dans un village autrichien au pied des imposantes Wilder Kaiser, montagnes tyroliennes dont le plus haut pic culmine à 2 344 mètres. Magie!

Audrey (vous la connaissez), Émilie (une québécoise qui enseigne l’anglais à Mainz), Antoine (le belge, notre source constante d’exaspération  et de bonne bière) et moi (grande skieuse de niveau international) ; quatre touristes fuyant l’Allemagne pour un monde plus enneigé. Et en effet, on dirait qu’il nous a suffit de traverser la frontière pour voir de la neige apparaître le long de l’autoroute… les montagnes ont suivi peu après mais il faisait déjà trop noir pour bien les voir. C’est le lendemain matin, en se levant très tôt dans notre Ferienswohnung (appartement dans un chalet dans la montagne), qu’on a pu s’extasier devant la quantité phénoménale de neige  et la beauté des alpes. Re-make : OUUUAAAHHHHH / MY GOD WOOOOOOOOOWWW / HOOOOOOOOOOONNNNN / zZzZzZZZZzzzzzzzzzz…… (Antoine n’est vraiment pas matinal).

Et comme Antoine-le-belge-juste-une-fois l’écrivais si bien dans sa carte postale pour ses grands-parents, c’est à Scheffau, magnifique petit village autrichien dans la région du Tirol qu’il a oublié sa combinaison de ski. Je me permet ici de m’esclaffer : AHAHAHAHHAHAHAHHAHAHAHHAHAHAHAHHAHAHAHHAHAHAHHAHAHHAHAHHAHA
HAHHAHAHAHHAHAHAHAHHAHAHAHAHAHHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA
HAHAHAHAHAHAHAHAHAH!
On a chargé la voiture avec au moins 50 kilos de nourriture, notre équipement, nos vêtements chauds, des walkie-talkies, les appareils photos, l’ordinateur, et même un épluche-patate… et lui il n’a pas pensé à son habit de ski! Maintenant qu’on sait que ça n’arrive pas que dans les films, on la rit encore et on n’est pas prêts de l’oublier, celle-là!

Aussi je me permets de voler quelques clichés à Audrey pour vous permettre de voir à quel point les alpes autrichiennes sont impressionnantes, et encore, ce ne sont pas les plus hautes! Cliquez sur les photos pour les agrandir!

Sans pantalon de neige...

On se réchauffe dans une Hütte!

Petit Dorf (village) de Scheffau
La cour de notre Ferienswohnung
On a vraiment profité au maximum de nos 4 journées et 4 nuits là-bas, et pour mon premier voyage de ski je ne pouvais espérer mieux!!! Je suis  maintenant accro au ski de fond, j’ai tellement aimé ça que je crois avoir trouvé un sport qui me donnerait le goût de sortir jouer dehors en hiver! La dernière journée (dimanche), j’ai pris les gondoles pour aller tester les pistes de ski dans la montagne… les bleues quand même, faut pas trop m’en demander. Mais ça s’est assez bien passé, même que j’avais un bon coach belge (sans combinaison de ski) qui m’a montré quelques trucs pratiques.

Enfin, parce que tout était trop parfait jusque là, Audrey est partie faire quelques pistes de snowboard plus difficiles de son côté et même chose pour Antoine qui a changé de versant alors qu’Émi et moi sommes restées ensemble afin de prendre de mauvaises décisions sur le choix des pistes (avec leur grosseur de montagnes, on a beau avoir un plan, c’est vraiment un labyrinthe leur truc…) et arriver face à face avec des pistes rouges, mais moi j’aurais dit rouges-mauves-noires comme ARRGhhhhhhhhhhhhhhh… et BANG! Pendant que je paniquais en prenant de plus en plus vitesse sur une piste glacée pentue à 91 degrés (j’exagère tout juste un peu) et que mon chasse-neige était limite efficace, je suis passée sur une jolie bosse glacée pendant que j’écrivais mentalement mon testament mais heureusement j’ai perdu un ski en m’envolant gracieusement. Je suis retombée avec tout autant d’élégance, les fesses directement  sur mon ski renversé, ça vous remet les idées en place. Une chance qu’on naît avec une craque à cette place-là parce que sinon j’en faisais une moi-même. MA-GNI-FI-QUE. Vive moi. Alors pour me consoler j’ai eu droit à un tour de Bergbahn (pour ceux qui veulent changer de versant et bien sûr les éclopés comme moi). Ce qui n’est pas trop mal c’est que c’est arrivé vers la fin de la journée, je n’ai donc pas dû attendre trop longtemps à rien faire et j’ai pu faire quelques pistes avant de tomber.

On était super heureux de pouvoir aller en ski et prendre des couleurs… moi je pensais juste pas que c’étaient mes fesses qui allaient en prendre le plus! Des belles joues rouges et des fesses bleues pour Ly!!! Ahahaha, si vous entendez ‘’A…. Atchoum!!-OUCH’’, c’est sans doute moi. Je ne pensais pas que notre coccyx était impliqué dans l’éternuement. Maintenant je sais.

Après le ski, retour à la vraie vie. J’avais ce lundi et mardi mes deuxièmes et troisièmes journées de travail à l’Institut français de Mainz, cette fois-ci en tant que correctrice des épreuves de compréhension orale, compréhension écrite et production écrite (les oraux sont maintenant terminés). Pensées pour Isa!!! Ce ne sont pas des journées ultra méga trippantes, disons que l’on passe 7 heures dans un local frette (pas froid) sans bouger rien d’autre que notre stylo rouge et cumuler des points. C’est long mais au moins c’est un peu payant. Comme on est en petit groupe, on s’arrête quelques fois pour se lire les trucs les plus drôles qu’on trouve dans les copies. On trouve parfois de véritables perles et on se tape un fou rire collectif! Cette session, le thème de la production écrite était : Êtes-vous pour ou contre les uniformes à l’école? Après deux journées consécutives de correction, j’ai relevées quelques passages pour vous que je vous retranscris tels quels ici.

Il y a ceux qui ont de bons arguments mais pas exactement les bons termes :
- Je n’aime pas des uniformes du lycée parce que pour moi les vêtements sont un pièce de mon personnage.
- On doit acheter des uniformes encore une fois parce qu’on va être plus grande.

Ceux qui ont des arguments chocs :
- Sur l’autre côté, les magasins dans l’environnement gagneraient moins d’argent, car les élèves aurraient moins besoin de s’acheter des vêtements pour eux. Les conséquences pourraient être graves pour l’économie textile.

Ceux qui sont plus passionnés par la mode que par le sujet de l’examen :
- En Grande-Bretagne par exemple les filles doivent porter de mini-jupes au sport mais un pantalon d’Adidas ou Nike est plus cool comme un mini-jupe de cette marque. Et les uniformes n’ont pas un super bon qualité comme les choses d’Esprit, Hollister, Bench, Tommy Hilfiger  et Jack&Jones.

Ceux qui sont carrément en colère contre les uniformes :
- L’individualité est très important. C’est pas l’armée, c’est l’école!
- Mais moi, je suis pour l’uniforme à l’école parce qu’une fille dans ma classe n’a pas des chers vêtements. Et qu’est-ce que ce passe? Personne ne veut aller à la cinéma avec elle! Je trouve c’est débile parce qu’elle est comme les autres filles : super drôle et amusante! C’est parce que je suis sortie la semaine prochaine avec elle au cinéma et elle m’a proposé tout de suite de faire du shopping ensemble.

Et mon préféré : Un uniforme pour l’école est une pollution!

J'espère que cela vous fera rire un peu en attendant mon prochain message! Bonne journée à tous!! Xx